La respiration et la méditation de pleine conscience me permettent d’agir sur mes émotions créatrices d’instabilités. La méditation, m’aident à accepter ce qui est présent et me stabilise, tandis que la respiration procure la détente :
Là où je suis en cet instant, assis, debout, ou allongé, je prends conscience de ma posture, des points d’appuis sur le sol, sur le siège ou le lit. Avec lenteur, et dans l’intention de détendre chaque partie par une respiration profonde, je prends conscience des différentes parties de mon corps : Mes pieds, mes jambes, mes hanches, mon ventre, mon torse, mon dos, mes bras, mon cou, ma tête. Je prends le temps d’observer les bruits extérieurs, ainsi que les odeurs et toutes perceptions de mon environnement. J’oriente ma conscience à nouveau sur mon corps, l’air qui entre par les narines, et emplit les organes de la respiration : le ventre, les poumons, et soulève thorax et clavicules, abaisse le diaphragme avant de ressortir. Je prends conscience de l’amplitude, des blocages, des irrégularités. Je prends conscience de mes pensées, je les laisse partir, sans jugement, au contraire, j’accueille avec bienveillance l’importance que j’accorde à certaines situations qui occupent mes pensées. Je reviens à moi, à ma respiration. Puis j’imagine des racines qui partent de mon bassin, mon coccyx et descendent vers la terre. A chaque inspiration elles descendent plus profondément dans la terre, et comme l’arbre, colonisent la terre dans ses différentes couches et profondeurs, tissant une stabilité à l’épreuve du climat. Plus il y a de racines, plus elles sont profondes, plus je me sens solide, stable en cet instant présent et quelques soient les évènements. Ainsi je tisse ma stabilité dans la terre, par cette visualisation. Je peux rester ainsi 5, 10, 20, 60 minutes tous les jours ou quelques fois par semaine, selon mes possibilités, et la bienveillance que je m’accorde. Chaque jour ou je pratique, j’améliore cette connexion à moi-même, à l’instant présent, à la terre, c’est ma force intérieure.